Chers amis,
On n'est pas encore sorti de l'auberge - loin de là. Comme vous verrez des dernières analyses ADN de notre vignoble Château Mamin, on reste dans une période critique par rapport au mildiou.
Nous avons déjà perdu une partie de notre récolte (surtout du Merlot), mais c'est le prix à payer pour limiter les intrants et assurer une production en biodynamie, suivant des règles encore plus strictes que l'agriculture bio.
Je crois fermement que la vigne ne sera que plus forte si on réduit au strict minimum la quantité de cuivre dans nos traitements - un peu comme nos corps résiste mieux à la maladie quand on évite la surconsommation d'antibiotiques. C'est un pari que je relève en partenariat avec BaaS (Biology as a Solution).
En attendant la véraison, quand les fruits seront à l'abri de la maladie, je continue à sulfater entre les pluies - environ deux fois par semaine.
Heureusement qu'ici à la ferme, nous sommes tous des passionnés !
Bien à vous,
Vincent.
Pourquoi faire des tests ADN dans le vignoble ?
Les raisins merlot sont sensibles à cette infection fongique, qui dessèche les fruits et réduit les rendements. Plus on détecte tôt les risques, plus on peut protéger efficacement les vignes en utilisant le minimum de produits antifongiques - au lieu de "pulvériser et prier".
Comment ça marche ?
Tous les 3 jours, nous collectons des échantillons à partir des pièges à spores placés autour du vignoble et les donnons à BaaS, une start-up spécialisée dans la détection précoce de pathogènes.
BaaS en extrait l’ADN et analyse la présence de spores de mildiou par PCR quantitative avant que les dégâts ne soient visibles.
Quand les risques augmentent, nous pouvons traiter les vignes à temps pour éviter la propagation du mildiou.
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